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Airbnb est sans doute, l’une des plateformes par excellence pour trouver un bien immobilier en location ou en vente. Elle est très utilisé par des touristes qui s’e servent pour réserver leurs locations vacances.
Depuis l’avènement de la pandémie du coronavirus, tous les secteurs ont subi les effets de cette crise et celui de l’immobilier et plus précisément Airbnb n’est pas en reste. Étant donné que l’activité touristique aurait été interdite voire réduite dans de nombreux pays, la conséquence directe est la baisse des réservations de logements sur des plateformes comme Airbnb.
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Plan de l'article
Impact du Covid-19 sur la location Airbnb
La plateforme Airbnb possède des centaines de milliers de logements dans le monde entier. Plusieurs autres plateformes d’ailleurs couvrant le marché de la location de courte durée ont connu un boom exponentiel. Selon la DBS Bank, en 2018, les parts de ce secteur était supérieur à 29 milliards de dollars en Europe, 50 milliards en Amérique du nord et 7 milliards en Asie. Cependant, la crise sanitaire a impacté ce secteur qui peine encore à se stabiliser.
Impact financier
En 2020, la société déclare un chiffre d’affaires en baisse de 54% par rapport à celui de l’année 2019 (plus de la moitié du chiffre d’affaires). En 2019, le chiffre d’affaires était de 4,8 milliards contre 2,2 milliards en 2020. En 2019, la société valait 31 milliards contre 18 milliards en 2020. On comprend clairement l’incidence négative de la pandémie sur la structure. L’entrée en bourse de la société a été renvoyée car la société a réalisé d’énormes pertes.
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La réduction des commissions : en temps normal, Airbnb prélevait 6 à 12% de commission sur le montant versé par le locataire. La structure a dû réduire ces taux au point où ils sont devenus insignifiants.
Impact sur le personnel
La même année, la société annonce le licenciement de 1900 employés soit 1⁄4 des collaborateurs (7500) de cette entreprise immobilière. Selon l’un des actionnaires, il s’agit de la pire épreuve que l’entreprise ait traversée depuis sa création. La fermeture des aéroports, l’interdiction des vols, la fermeture des frontières, a poussé plusieurs visiteurs à annuler leur voyage. C’est ainsi que tous les appartements se retrouvaient sans locataire.
Impact sur les hôtes
La crise du Covid-19 a également entraîné la perte des emplois. En plus, à partir de mars 2020, 90% des réservations locatives ont été annulées, bien que les dépenses liées à l’entretien des logements fussent toujours en cours. Alors beaucoup de propriétaires de logement ont été contraints à remettre leur bien sur le marché locatif classique hors du circuit Airbnb.
Conséquences avenir du Covid-19 sur la plateforme
Les conséquences suscitées sont celles qui sont les plus perceptibles. La vérité est qu’après cette crise sanitaire, d’autres problèmes surviendront sûrement. Par exemple, la quantité de logement proposée sur la plateforme Airbnb risque de baisser.
Ceux qui voudront voyager risqueront de ne plus trouver assez d’offres. Face à cette tendance, deux solutions se présentent. Premièrement, soit l’activité reprend et du coup les prix de location grimpent. Deuxièmement, ils pourront aller voir ailleurs ou trouver d’autres solutions.
Le Covid-19 aura également des impacts dans les villes touristiques même après la crise. La chute des coûts des biens immobiliers est à prévoir. Le secteur de la location de courte durée qui a longtemps eu le vent en poupe continue à connaître une tendance inverse. Beaucoup d’investisseurs continuent à se tourner vers le marché immobilier classique.
Les mesures prises par Airbnb pour limiter les risques liés au Covid-19
Malgré l’impact négatif du Covid-19 sur son chiffre d’affaires, Airbnb a pris des mesures pour freiner la propagation du virus dans ses logements. La société a lancé un protocole de nettoyage avancé en cinq étapes qui vise à désinfecter efficacement les maisons et appartements proposés sur sa plateforme.
Ce nouveau processus implique, entre autres, une attente de 24 heures après le départ des précédents occupants avant que le ménage ne commence, l’utilisation de masques et de gants pendant tout le nettoyage et la désinfection avec des produits approuvés par les autorités sanitaires.
Airbnb demande aussi à ses hôtes d’adopter certaines pratiques en matière d’accueil afin de minimiser les contacts physiques avec leurs invités. L’autonomie dans l’enregistrement et le paiement sont encouragées, ainsi que la mise en place d’un système digitalisé pour permettre aux voyageurs un accès autonome à leur logement.
Conscient qu’il est difficile aujourd’hui de prévoir quelles seront les zones touchées par une nouvelle vague épidémique ou une autre pandémie similaire dans l’avenir proche ou lointain, Airbnb s’est engagé à mettre en place un fonds destiné aux annulations forcées dues à des événements imprévus tels que le Covid-19.
Le programme nommé « Politique d’annulation exceptionnelle » offre de rembourser intégralement les voyageurs qui doivent annuler leur réservation à cause de restrictions gouvernementales, d’une maladie ou d’une quarantaine.
Airbnb a pris des mesures fortes pour limiter la propagation du virus et rassurer ses clients. Pensez à bien suivre l’évolution de cette pandémie pour savoir si ces mesures sont suffisantes.
L’avenir incertain de la location Airbnb face à la pandémie
Malgré les mesures prises par Airbnb pour limiter les risques liés au Covid-19, l’impact économique de cette crise est loin d’être négligeable pour le géant de la location temporaire. Les annulations ont été nombreuses et certains hôtes ont décidé de se retirer définitivement de la plateforme.
Le modèle économique d’Airbnb repose en grande partie sur le tourisme et les voyages d’affaires. Or, ces deux secteurs sont aujourd’hui largement touchés par les restrictions sanitaires mises en place dans différents pays du monde. La fermeture des frontières, l’annulation des événements professionnels ou culturels ainsi que l’inquiétude générale vis-à-vis des voyages ne prédisent rien de bon quant à une reprise rapide du marché.
Certains analystes craignent que cette crise sanitaire n’ait un impact durable sur notre manière de voyager. Effectivement, si nous devons changer nos habitudes et limiter nos interactions sociales lors des vacances, cela pourrait réduire considérablement la demande pour ce type d’hébergement.
En réponse à ces difficultés financières croissantes, Airbnb a mis en place divers programmes destinés à aider ses hôtes durant cette période difficile. L’entreprise a notamment créé un fonds doté d’une enveloppe globale d’un milliard de dollars qui permet aux propriétaires proposant leur logement sur sa plateforme depuis plus d’un an (et ayant reçu au moins un paiement de la part d’Airbnb) de toucher une indemnité équivalente à 25% du montant des réservations annulées.
Malgré l’instauration de ces mesures, l’avenir d’Airbnb reste incertain. La durée et l’évolution de la pandémie ainsi que les mesures prises par les gouvernements pour tenter d’en limiter la propagation vont grandement influencer le sort des acteurs du marché touristique. Les analystes prédisent cependant un fort potentiel pour un retour en grâce après la crise sanitaire : les gens auront peut-être envie de voyager différemment mais ils voudront toujours voyager. L’hébergement chez l’habitant est donc loin d’être mort et enterré.